Cyber-arnaque automobile : quand c’est trop beau…

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Une BMW de moins de deux ans proposée pour le tiers de sa valeur ? C’est certes tentant, mais ça sent surtout l’arnaque. Et ça en est une, dit CAA-Québec.

Vous lisez dans Internet : voiture usagée récente, bas kilométrage, condition A-1, prix dérisoire. Trop beau pour être vrai ? Assurément. Ne tombez pas dans le panneau de ces nouveaux fraudeurs qui dénichent leurs victimes dans le cyber-espace automobile.

L’Association canadienne des automobilistes, section Québec, s’est penchée sur le phénomène, après une recrudescence d’appels de ses membres qui s’interrogeaient sur le sérieux de telles offres.

 

Même modus operandi

Rapidement, l’Association a découvert qu’un certain type de petites annonces, insérées dans des sites populaires de ventes de voitures usagées, employaient toutes le même modus operandi : un prix nettement inférieur à la réalité du marché, une illustration du véhicule si léchée qu’on aurait pu penser qu’il s’agissait d’un neuf, le tout affiché pour un très court laps de temps (généralement moins de 48 heures).

Surtout, pas de coordonnées téléphoniques – ou s’il y en a, elles ne sont pas valides.

Ceux qui ont été tentés par de telles propositions et qui sont entrés en contact par Internet avec le vendeur recevaient rapidement une réponse… pour se faire dire que ledit vendeur était en déplacement à l’étranger, mais qu’un intermédiaire pouvait faciliter la transaction.

Et toujours, on invitait l’éventuel acheteur à verser un acompte par le biais d’un site de paiement sécurisé.

Et v’lan! Le dépôt disparaît sans demander son reste.

 

Délesté de son argent… et de son orgueil

Voilà l’arnaque : le vendeur se cache derrière le cyber-espace en ne transmettant aucune coordonnée, il ne se montre pas et bien sûr, il n’a aucune voiture à vendre.

L’acheteur qui s’est laissé berner y perd une somme d’argent… et un p’tit bout de son orgueil pour s’être fait si facilement avoir.

CAA-Québec a émis quelques mises en garde de base pour se prémunir de telles pratiques frauduleuses. Les voici :

D’abord, ne transférez jamais, jamais d’argent en guise de promesse d’achat. Même si la transaction s’effectue par le biais d’un site sécurisé, rien n’indique que le vendeur est réellement propriétaire d’une voiture à vendre… et que c’est à vous qu’il veut la vendre.

Au contraire, il vous faut prendre le temps de vérifier si la voiture a déjà été rapportée volée, inondée, incendiée ou déclarée perte totale.

Surtout, demandez à voir le véhicule, à en faire l’essai routier et à le faire inspecter. S’il s’agit d’une fraude Internet, le présumé vendeur n’ira pas plus loin et le processus s’arrêtera là. Heureusement pour vous.

Si jamais vous vous sentez en confiance et que les démarches poursuivent leur cours, profitez de votre essai routier pour demander à consulter les immatriculations, sont-elles bien au nom de celui qui dit posséder le véhicule ?

Rappelez-vous une chose : personne ne donne ses possessions. Pourquoi en serait-il autrement d’une super bagnole d’occasion!?

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