Les essentiels à savoir sur les joints toriques

Facebook
Twitter
LinkedIn
Sommaire

 

Les adeptes de mécaniques et de bricolages connaissent très bien ce qu’est un joint torique. Utilisé pour différents usages, les mécaniciens, en particulier, doivent toujours en avoir à porter de main. Ce petit matériel, qui a presque la dimension d’un grand tour de doigt est très répandu et offre de multiples avantages. Découvrez, en quelques paragraphes, les essentiels à connaître sur cette pièce usuelle, mais très importante.

 

Qu’est-ce qu’un joint torique ?

 

Une petite définition

Le joint torique est cette petite pièce solide en forme de tube recourbé sur lui-même. Connu sous le nom de « O-ring » en anglais, ce matériel en forme de tore permet une bonne étanchéité entre les deux surfaces des raccords métalliques. Conçu dans les années 1890 en Suède, il s’est aussitôt répandu sur le marché international. En effet, un joint torique offre de nombreuses fonctionnalités :

  • la compatibilité d’étanchement du fluide ;
  • la résistance thermique ;
  • la résistance à l’eau, à l’ozone, à l’huile et aux acides ;
  • la résistance à la déformation rémanente, à la traction, à la déchirure et à l’abrasion ;
  • la propriété électrique.

 

Ses types d’usage

Le joint torique peut être utilisé dans de nombreuses applications, notamment dans l’univers automobile où il est utilisé sur les pompes et les moteurs. Il peut également être utilisé en plomberie sur les robinets et les valves, les réservoirs et les tuyaux, mais aussi dans les laboratoires, avec les appareils à pression et les équipements médicaux. Concrètement, on peut le trouver dans :

  • la climatisation ;
  • le système de lubrification du moteur ;
  • la transmission ;
  • le freinage.

 

Ses matériaux de fabrication

Pour pouvoir supporter la pression et prévenir toute fuite de liquide ou d’air, le joint torique doit être fabriqué avec des matériaux adaptés. On peut citer :

  • le caoutchouc EPDM ou éthylène-propylène-diène monomère ;
  • le silicone SI ;
  • le fluoroélastomère ;
  • le polyuréthane thermoplastique (TPU) ;
  • le caoutchouc acrylonitrile butadiène hydrogéné (HNBR) ou nitrile fortement saturé (HSN) ;
  • L’hydrurofluorurocarbone (FKM, FMC) ;
  • Le caoutchouc nitrile-butadiène/buna-n (NBR).

 

Comment mesurer un joint torique ?

Afin de remplir au mieux sa fonction, il est essentiel d’avoir une idée des dimensions du joint torique à utiliser. Cela permet surtout d’éviter les fuites de liquide ou d’air. Il faut noter que la taille d’un joint torique varie en fonction de la dimension de son diamètre et de sa section transversale (épaisseur). Cette dernière se mesure en millimètres, au centième près. Pour prendre la mesure, il faut utiliser un palmer, aussi appelé micromètre. Les tailles les plus communes sont : 

  • 1,78 mm ;
  • 2,62 mm ;
  • 3,53 mm ;
  • 5,33 mm.

 

Comment entretenir un joint torique ?

 

Pour éviter que votre joint torique ne durcisse dans le temps, il est important d’y appliquer régulièrement un lubrifiant. Cela lui permet d’assurer efficacement sa fonction. Pour ce faire, il suffit d’appliquer le lubrifiant dédié en quelques gouttes sur les zones concernées.

 

Comment se caractérise le marché des joints toriques ?

 

Le coût d’un joint torique

Le coût d’un joint torique peut aller de 0,50 à 1 euro. Il se vend souvent en coffrets ou en kits composés de plusieurs joints. Ce prix peut varier en fonction de plusieurs critères :

  • les dimensions ;
  • le matériau ;
  • la résistance aux températures et aux intempéries.

 

Les distributeurs de joints toriques

On trouve habituellement les gammes standards de joints toriques dans :

  • les grandes surfaces de bricolage et les établissements dédiés au second œuvre ;
  • les quincailleries de quartier ;
  • les grandes distributions de matériels et équipements de plomberie ou de bricolage ;
  • les magasins spécialisés en plomberie et mécanique ;
  • les places de marchés et les boutiques en ligne ;
  • les entreprises employant des plombiers, des mécaniciens ou des réparateurs hydrauliques.

 

Est-il possible de fabriquer soi-même un joint torique ?

 

Bien qu’il soit possible de fabriquer soi-même un joint torique avec une corde et de la colle forte, cela n’est pas recommandé. Afin de ne pas perdre son efficacité, le joint torique doit être posé avec une grande précision, surtout si vous souhaitez l’utiliser sur une pièce de votre véhicule.

4.6/5 - (40 votes)

Nous suivre

Abonnés

Followers

Choix des lecteurs