Le prix du carburant à la hausse : quel impact sur les professionnels du secteur ?

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Le tarif du carburant ne cesse de grimper si bien que la hausse du gasoil est de l’ordre de 28 % en une année. Cependant, quel est l’impact pour les professionnels, surtout les transporteurs ou encore les autocaristes ?

Une hausse de prix poussant les professionnels à agir

Face à l’augmentation du prix du carburant, les vols de gasoil sont très importants. Les actes de malveillance ne cessent de croitre, ce qui pousse les personnes à agir en posant des caméras de vidéosurveillance ou encore des barbelés. Cette augmentation a aussi de grands impacts sur les finances des entreprises, mais cela n'impacte pas forcément tous les secteurs. Ainsi, il faut préciser que les sociétés de transport sont à 100 % protégées contre l’augmentation du prix des carburants.

Une loi pour protéger chacun ?

En plus de profiter de prix de gros, une loi a été mise en place en 2006 par le gouvernement, qui force à répercuter la hausse du gazole sur les factures clients prenant la forme d’un indice. Celui-ci est mis à jour dépendamment de la hausse ou de la baisse des cours du jour. Si la facture au niveau des transporteurs est en hausse, les prix des produits acheminés vont augmenter aussi. Ici, c’est le consommateur qui est le plus impacté.

Côté constructeur : comment ça se passe ?

Des alternatives se veulent être mises en avant comme la vente de camions électriques ou alimentés au gaz. Cependant, là encore il y a des contraintes logistiques non négligeables. En effet, pour utiliser des camions électriques, les batteries pèsent en moyenne 2 tonnes, ce qui est largement plus que les marchandises à charger.

Les transports en commun ?

Le fait de payer dans les 57 euros pour 40 litres de gazole, c’est cher payé. Sur le long terme, les automobilistes ne vont pas supporter ça. Les transports en commun peuvent donc en profiter pour attirer de nouveaux clients. Nombreuses sont les entreprises proposant aussi des mobilités plus douces comme le vélo électrique par exemple. Les fabricants entendant doubler la production d’ici à 2022 comme c’est le cas des livreurs shippr.

Les mesures envisagées par le gouvernement pour protéger le consommateur

Le chèque essence

C’est une des mesures que le gouvernement envisage de proposer. Il permet d’amortir le choc de l’augmentation du prix des carburants du ministère de l'Économie et des finances. De plus, cette formule répond aux exigences de Macron affirmant mettre en avant une action à court terme afin d’aider tous les ménages et les entreprises. C’est un dispositif qui permet de cibler quels sont les consommateurs dans le besoin. Néanmoins, pour l’instant, il n’y a pas de détails en sus concernant le chèque carburant :

  • est-il basé sur les revenus ? ;
  • prendra-t-on en compte le nombre de km effectués par semaine ? ;
  • le modèle de voiture sera-t-il pris en compte ?

Un autre élément auquel il faut penser : la valeur allouée par foyer ou par personne.

La baisse des taxes

C’est une piste qui reste dans la tête des dirigeants. L’un des atouts de cette mesure, c’est qu’elle peut être effective rapidement, mais avec des conséquences non négligeables sur les comptes publics. Si l’on veut baisser la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, même de quelques centimes, alors il y aura un manque à gagner de l’Etat. A contrario, cette disposition se ferait peu sentir sauf pour les propriétaires de SUV. Un inconvénient à mettre en avant, est la nature inégalitaire de cette baisse, surtout si l’on prend en compte le fait que les taxes constituent 60 % du prix du litre de carburant.

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